Les déserts du Néguev et de Juda

 

Le terme "Neguev" est un mot qui signifie "steppe, pays aride". Il désigne la région désertique qui s'étend dans la péninsule sinaïtique au sud du territoire de Juda : d'Hébron à Qadech. Les nombreux tells qu'on y trouve aujourd'hui montrent qu'elle fut habitée précocement.

Le premier personnage biblique qui I'arpente est Abraham : il gagne le Neguev après sa première traversée de Canaan, s'y fixe un temps, en est chassé par la famine, y revient après son séjour en Egypte. Il habitera de nouveau le Neguev après la chute de Sodome : d'abord entre Qadech et Chour, puis à Guerar.

Abraham revint vers ses serviteurs et ils se mirent en route tous ensemble pour Bersabée. Abraham résida à Bersabée (Gen. 22, 19).

Isaac s'y trouvait lorsque Rébécca lui fut amenée pour épouse. Moïse le comprend dans la description qu'il fit aux Hébreux du pays qui va leur être livré et, avant de mourir, il le contemplera du haut du mont Nebo avec l'ensemble de la Terre promise où il n'entrera pas.

Les espions précédemment envoyés de Qadech pour reconnaître Canaan y avaient pénétré par le Neguev : ils y rencontrèrent des tribus amalécites. Et lorsque les Hébreux monteront à I'assaut de cette région, ils y combattront un Cananéen le roi d'Arad, avant la conquête - tout au moins théorique - de tout le pays.

On distingue le "Neguev de Caleb", aux environs d'Hébron, où Caleb en effet tailla une dotation pour sa fille Aksa : alors que "Neguev de Juda" désigne l'ensemble de la part du Neguev qui revint à cette tribu lors du partage de Canaan. Certaines localités du Neguev encore furent dans le même temps attribuées à Siméon, mais elles furent rapidement incorporées à Juda : parmi elles, Ramat-Neguev "les hauteurs du Neguev".

A l'époque où David, pourchassé par Saül, nomadise, on parle encore du "Neguev de Juda" mais aussi du "Neguev de Yerahméel" (un clan de Juda), du "Neguev des Qénites" et du "Neguev des Kérétiens" : chacun de ces clans, chacune de ces tribus ou de ces peuplades y a son aire et y circule avec ses troupeaux. Ce morcellement livre le pays aux razzias des pillards. David y exerça une sorte de "police du désert" avant de l'intégrer à son royaume, dont le Neguev marquera la limite méridionale.

Après la ruine de Juda, il sera habité par les Edomites, puis par les Iduméens. Abdias annoncera le retour d'Israël au Neguev "au jour de Yahwé". Psalmistes et prophètes font allusion à son climat rude, à ses torrents saisonniers, à ses ouragans, aux bêtes féroces qui le sillonnent.

Aujourd'hui, la province d'Israël qui va de Bersabée et de la mer Morte au golfe d'Aqaba porte toujours le nom de "Neguev", mais elle a été en grande partie irriguée et fertilisée.

Bersabée

Ce nom apparaît pour la première fois dans la Genèse, dont les rédacteurs ne se sentent pas tenus de respecter la chronologie, avec l'histoire d'Agar, la servante concubine d'Abraham, qui chassée avec son fils du camp du patriarche erre "dans le désert de Bersabée" et finit par y trouver de l'eau.

Abraham se leva tôt, il prit du pain et une outre d'eau qu'il donna à Agar, et il mit l'enfant sur son épaule, puis il la renvoya. Elle s'en fut errer au désert de Bersabée (Gen. 31, 14).

C'est bien à l'eau, dont une importante nappe souterraine s'étendant jusqu'à Guerar (tel Jemmeh, au sud de Gaza) a été depuis décelée, que le récit biblique rapporte l'origine de la ville qui deviendra la capitale du Neguev.

Lorsque Abimélek se rend auprès d'Abraham pour lui proposer un pacte d'amitié, une querelle oppose leurs bergers à ceux du roi de Guerar. C'est autour de ce puits que se conclut l'alliance : et sa restitution à l'usage des troupeaux du patriarche est reconnue par le don de sept jeunes brebis fait par celui-ci à son nouvel allié.

C'est ainsi qu'on appela ce lieu Bersabée, parce qu'ils y avaient tous deux prêtés serment. Après qu'ils eurent conclu alliance à Bersabée, Abimélek se leva, avec Pikol, le chef de son armée, et ils retournèrent au pays des Philistins. Abraham planta un tamaris à Bersabée et il invoqua le nom de Yahwé, Dieu d'éternité (Gen. 21, 31-33).

Le lieu devient alors "Bersabée", des mots hébreux qu'on peut traduire aussi bien par "puits du Serment" en souvenir de la foi jurée entre Abraham et Abimélek, que par "puits des Sept" en mémoire du don des sept brebis. Doublon dû à des traditions orales différentes ou récit d'un authentique renouvellement de l'alliance avec le même Abimélek, le passage de la Genèse où Isaac à son tour donne un nom au même site incline à la première étymologie.

Quoi qu'il en soit, le "puits d'Abraham" aurait été récemment découvert par une équipe d'archéologues de l'université de Tel-Aviv, à 5 km à l'est de la ville moderne de Bercera, où tell Es-Séba marque l'emplacement de la cité ancienne.

L'écriture dit qu'en ce lieu Abraham planta un arbre et pratiqua le culte de Yahwé : elle précise même qu'il demeura de longs jours en ce pays anachroniquement attribué aux Philistins. Isaac y réside après lui et c'est de Bersabée encore que Jacob avec toute sa famille se met en route pour l'Egypte afin de répondre à l'invitation de Joseph.

Israël partit avec tout ce qu'il possédait. Arrivé à Bersabée, il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac et Dieu dit à Israël dans une vision nocturne : Jacob ! Jacob ! et il répondit : Me voici. Dieu reprit : Je suis El, le Dieu de ton père. N'aie pas peur de descendre en Egypte, car là-bas je ferai de toi une grande nation. C'est moi qui descendrai avec toi en Egypte, c'est moi aussi qui t'en ferai remonter, et Joseph te fermera les yeux. Jacob partit de Bersabée et les fils d'Israël firent monter leur père Jacob, leurs petits enfants et leurs femmes sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le prendre (Gen. 46, 1-5).

Le partage de la Terre promise fait de Bersabée une ville de Siméon dans le Neguev de Juda : il est vrai que la tribu de Siméon apparaît très tôt absorbée par celle de Juda.

Le deuxième lot sortit pour Siméon, pour la tribu des fils de Siméon selon leurs clans : leur héritage se trouva au milieu de l'héritage des fils de Juda. Ils reçurent en héritage Bersabée, Shema, Molada... (Jos. 19, 1-2).

Dans la seconde moitié du onzième siècle avant Jésus-Christ, cette cité du Sud apparaît suffisamment importante pour que les fils de Samuel, prophète et Juge lui-même, de tout Israël, y exercent la judicature.

Tout Israël sut, depuis Dan jusqu'à Bersabée, que Samuel était accrédité comme prophète de Yahwé (1 Sam. 3, 20).

Lorsque Samuel fut devenu vieux, il établit ses fils comme juges en Israël. Son fils aîné s'appelait Yoël et son cadet Abiyya ; ils étaient juges à Bersabée (1 Sam. 8, 1-2).

Elle demeure un centre commercial religieux, peut-être administratif, et sûrement une place forte, sous les Rois : les vestiges d'une puissante forteresse de cette époque y ont été mis au jour. Dans l'Israël biblique, elle est la ville la plus méridionale comme Dan la ville la plus septentrionale : d'où la formule "de Dan à Bersabée" pour designer tout le pays du nord au sud.

Le prophète Elie y transite dans sa retraite vers l'Horeb (1, R. 19, 1-8) et il semble bien que son haut lieu jadis consacré à Yahwé par Abraham et Isaac, ait connu des cultes douteux condamnés notamment par le prophète Amos (760-750 environ)

Car ainsi parle Yahwé à la maison d'Israël : Cherchez-moi et vous vivrez ! Mais n'allez pas à Gilgal, ne passez pas à Bersabée, car Gilgal ira en déportation et Béthel deviendra néant. Cherchez Yahwé et vous vivrez, de peur qu'il ne fonde comme le feu sur la maison de Joseph, qu'il le dévore, et personne à Béthel pour éteindre (Am. 5, 4-6).

Ceux qui jurent par le péché de Samarie, ceux qui disent : Voici ton dieu, Dan ! et : Vive le chemin de Bersabée ! Ceux-là tomberont pour ne plus se relever (Am. 8, 14).

Ces lieux de culte seront interdits par Josias, (dont la mère était originaire de Bersabée) qui fut roi de Juda vers 620.

Après l'Exil, Bersabée est repeuplée par des Judéens de la communauté du Retour. Le Nouveau Testament ne la mentionne pas, alors qu'elle marque la frontière méridionale de I'ldumée dans la Judée romaine Eusèbe de Césarée la tient, au début du quatrième siècle, pour une agglomération de quelque importance encore dotée d'une garnison : et la fameuse mosaïque de Madaba (sixième siècle), la Médeba de la Bible, la fait figurer sous le nom de Berossabe dans la carte des pays bibliques. La ville contemporaine, fondée par les Turcs au début du vingtième siècle à 5 km de la cité antique a largement puisé dans la carrière offerte par les ruines de la cité byzantine.

Hébron

Hébron, peuplée de 70000 habitants, est une des plus anciennes cités de Juda, sur la route de Jérusalem à Beer-Sheba. Il semble qu'elle fut fondée au dix-huitième siècle avant l'ère chrétienne. Abraham y séjourna : il avait quitté Ur en Chaldée pour s'installer dans le pays choisi par Dieu pour ce qui allait devenir son peuple. Il y acheta une concession funéraire à Ephron le Hittite, afin d'y enterre son épouse :

La vie de Sara dura cent vingt-sept ans. Sara mourut au pays de Canaan, à Qiryath-Arba, c'est-à-dire Hébron. Abraham vint célébrer les funérailles de Sara et la pleurer. Puis il se releva et s'éloigna d'elle pour parler aux fils de Heth : Je vis avec vous comme un émigré et un hôte. Cédez-moi une propriété funéraire parmi vous pour que j'enterre la morte qui m'a quitté. Ephron était assis parmi les fils de Heth et il dit : Non, mon seigneur, écoute-moi, le champ, je te le donne, la caverne qui s'y trouve, je te la donne... Abraham se prosterna devant le peuple du pays et dit à Ephron : Si tu voulais m'écouter, je te donnerais le prix du champ. Reçois-le de moi... Abraham s'entendit avec Ephron, il lui pesa le prix que les fils l'avaient entendu déclarer, quatre cents sicles d'argent... Après quoi, Abraham enterra sa femme Sara dans la caverne du champ de Makpéla devant Mambré, c'est Hébron au pays de Canaan (Gen. 23, 1...19).

Les Musulmans appellent Hébron El Khalil, l'Ami de Dieu, du titre qu'avec les juifs, ils donnent à Abraham, l'ami de Dieu par excellence.

La ville doit son prestige à la vénération de la tombe des patriarches du clan d'Abraham. Hérode y fit construire un grand monument funéraire dont les soubassements subsistent dans l'actuelle mosquée. On veut y reconnaître la caverne de Makpéla qui renferme des cénotaphes évoquant les tombeaux d'Abraham et de Sara, d'Isaac et de Rébécca, de Jacob et de Léa.

Khirbet Qumran

Khirbet Qumran est situé au nord ouest de la Mer Morte, à 390 mètres au-dessous du niveau de la mer. Bien que le site fut connu depuis plus d'un siècle, on n'y prêtait guère attention jusqu'à la découverte des rouleaux de la Mer Morte, dans ces grottes proches de la Mer Morte, en 1947. Le site fut donc exploré par le Père Raymond De Vaux et par l'Ecole archéologique française de Jérusalem dès 1951.

Qumran fut occupé par une communauté sectaire juive, sans doute les esséniens, que les écrivains juifs, comme Philon d'Alexandrie et Flavius Josèphe, présentent comme organisés en communautés locales. Jusqu'en 1947, on ne disposait guère de renseignements sur cette secte du premier siècle. En réaction contre l'oppression et la misère subies par les juifs sous les Hérode, certains hommes décidèrent de se mettre à l'écart du monde mauvais et de vivre dans la piété et la sécurité de la religion. Certains suivirent les conseils de vie des esséniens mais ne quittèrent pourtant pas leur vie quotidienne, si bien qu'il existait des communautés locales, chargées surtout d'oeuvres de solidarité envers les frères de passage dans les villes et les villages. La plupart des fidèles se retiraient dans le voisinage de la Mer Morte pour y pratiquer un ascétisme très rigoureux.

Il semble, d'après les fouilles entreprises sur ce site, que l'ensemble des constructions formait un véritable monastère, une sorte de maison-mère, régie par la Règle de la communauté. De 1951 à 1956, on a mis à jour les bâtiments de cette communauté, mais la découverte la plus extraordinaire fut certainement celle des manuscrits que les sectaires avaient dissimulés dans les grottes naturelles voisines de la communauté quand ils durent fuir devant les armées romaines.

La communauté ressemblait étrangement, quant à son mode de vie, à un monastère dont les différents membres travaillaient en grande partie dans la copie des textes sacrés. Certains membres se vouèrent au célibat, dans l'attente de la venue imminente du Messie, ce célibat rompait avec toute la tradition juive qui prônait le mariage et la fécondité. Pourtant, il est pratiquement certain que tous n'embrassèrent pas le célibat puisque, dans le cimetière de Qumran, les archéologues ont redécouvert des squelettes de femmes et d'enfants. Ceux qui cherchaient la plus grande sainteté devaient néanmoins considérer comme préférable de n'avoir point de charges de famille.

Qumran tomba aux mains des romains en 68, et ceux-ci incendièrent les bâtiments de la communauté. Certains membres de la secte purent cacher les manuscrits de leur bibliothèque dans les grottes voisines. C'est là que de jeunes bédouins les retrouvèrent en 1947. Ces manuscrits sont actuellement conservés dans le Sanctuaire du Livre à Jérusalem. Le site de Qumran servit de quartiers aux armées romaines, dans les années qui suivirent la chute de la communauté. Les membres de celle-ci se joignirent alors sans doute aux zélotes qui les entraînèrent dans la résistance à outrance, jusque dans une forteresse sur le plateau de Massada.

Massada

Après la chute de Qumran, le site de Massada servit de quartiers aux armées romaines dans les années qui suivirent la chute de la communauté essénienne. Les membres de celle-ci se joignirent alors sans doute aux zélotes qui les entraînèrent dans la résistance à outrance, jusque dans la forteresse construite par Hérode sur le plateau de Massada, qui tomba en 73.

Massada est un rocher naturel fortifié sur la rive occidentale de la Mer Morte. Flavius Josèphe soutient que cette forteresse fut construite par le grand prêtre Jonathan, que l'on peut identifier soit au frère de Juda Maccabée soit à Alexandre Jannée, dont le nom hébreu est Jonathan. Hérode utilisa ce site comme lieu de retraite pour sa famille, en 40 avant Jésus-Christ, avant de gagner Rome. A son retour, il fit édifier une construction fortifiée sur ce site que Flavius Josèphe décrit avec précision, même s'il est certain qu'il n'a pas visité l'endroit avant le siège romain.

On ne sait pas grand chose de Massada dans les années qui suivent la mort d'Hérode, mais il est très improbable qu'il fut laissé inoccupé. Un fait est certain, au début de la révolte juive contre les romains en 66, la forteresse fut prise par une garnison romaine. Celle-ci fut chassée par les zélotes qui occupèrent la citadelle jusqu'au 2 mai 73, jour où elle fut définitivement conquise par les romains.

A ce moment, ce dernier bastion de résistance n'abritait qu'un millier de fidèles décidés à ne pas céder à l'oppresseur dont les campements regroupaient plus de 10000 hommes résolus à en finir avec cette guerre juive. Pour réduire la forteresse, les romains devaient forcer la muraille pour pénétrer à l'intérieur, ce qui était impossible. Ils construisirent une rampe d'assaut, avançant rapidement dans leurs travaux, malgré les grosses pierres que les assiégés faisaient rouler sur les sentiers montant à la forteresse. Les zélotes ne pouvaient qu'espérer un miracle. Celui-ci ne vint pas, la muraille fut percée. Le sort de Massada était décidé. Le chef de la forteresse prit alors la décision fatale : plutôt mourir que de vivre dans la servitude. Flavius Josèphe retrace l'exhortation d'Eléazar ben Yair, au moment de la chute de Massada :

Il y a longtemps, mes braves, que nous avons résolus de n'être asservis ni aux romains ni à personne, sinon à Dieu qui est le seul vrai, le seul juste maître des hommes. Voici venu l'instant qui commande de confirmer cette résolution par des actes. En ce moment, ne nous déshonorons pas... car nous fumes les premiers à nous révolter et nous sommes les derniers à leur faire la guerre. Je crois d'ailleurs que nous avons reçu de Dieu cette grâce de pouvoir mourir noblement en hommes libres, tandis que d'autres, vaincus par leur attente, n'ont pas eu cette faveur. Nous avons sous les yeux, pour demain, la prise de la place, mais aussi la liberté de choisir une noble mort que nous partagerons avec nos amis les plus chers... Que nos femmes meurent sans subir d'outrages ! Que nos enfants meurent sans connaître la servitude ! Après les avoir tués, nous nous rendrons les uns aux autres un généreux office, en conservant la liberté qui sera notre noble linceul. Mais d'abord détruisons par le feu nos richesses et la forteresse ! Laissons seulement les vivres. Ceux-ci témoigneront que ce n'est pas la disette qui nous a vaincus mais que, fidèles à notre résolution, nous avons préféré la mort à la servitude... Prenons-nous en pitié, nous, nos femmes et nos enfants, tant qu'il nous est permis d'avoir pitié de nous-mêmes. C'est pour la mort que nous sommes nés et que nous avons engendré nos enfants. Même les plus heureux ne peuvent y échapper. Mais les outrages, l'esclavage, la vue de nos femmes ravies avec nos enfants pour le déshonneur, ce ne sont pas les maux d'une nécessité naturelle pour les hommes. De telles épreuves, ils les supportent par lâcheté parce qu'ils ne veulent pas, tout en en ayant le pouvoir, les prévenir par la mort. Mourons sans être esclaves de nos ennemis. Sortons ensemble de la vie.

A l'époque byzantine, une petite église y fut construite pour des moines désireux de renouer avec les traditions des ermites du désert.

Pour l'Israël moderne, Massada conserve une valeur de symbole : la lutte d'un petit nombre contre la multitude, la lutte du faible contre le fort, le choix réfléchi de manière spirituelle de ceux qui préfèrent la mort à la honte de la servitude et du renoncement aux valeurs qui les font vivre. Les juifs actuels, retrouvant la terre des ancêtres, redécouvrant le sacrifice des zélotes, font ce serment : Massada ne tombera jamais plus !