Le transitus Mariae

 

 

L’Écriture est économe en détails sur la personnalité et la vie de Marie. Elle ne parle que de l’essentiel de sa vocation et de son rôle dans l’Incarnation de Jésus. Les écrits apocryphes ont voulu remédier aux lacunes de l’Écriture. Cela ne veut nullement dire que les écrits apocryphes aient une autorité supérieure à celle de l’Écriture[1]. Cependant, ces écrits ont une valeur documentaire, en tant qu’ils témoignent du sentiment et de la révérence de leurs contemporains envers Marie. Ils rapportent ce que certains, à un moment donné, pensaient de Marie et ce qu’étaient leurs attentes et leurs croyances à son sujet.

L'ultime présence de la Mère du Christ en public est relatée par Luc dans les Actes des Apôtres, lorsque le groupe des Apôtres, après l'Ascension, regagne la chambre haute ou cénacle[2] à Jérusalem : « Il y avait là Pierre, Jean, Jacques et André ; Philippe et Thomas ; Barthélemy et Matthieu ; Jacques fils d'Alphée, Simon le zélote et Jude fils de Jacques. Tous unanimes étaient assidus à la prière, avec quelques femmes dont Marie, la mère de Jésus, et avec les frères de Jésus ».

Le Nouveau Testament ne renferme pas d'allusion à la mort et à l'assomption de la Très Sainte Vierge. La première indication dans l'histoire apparaît sous le couvert de traditions apocryphes. Le premier témoin de ces traditions[3] est constitué par un ensemble de textes désignés globalement sous le nom de Transitus Sanctae Mariae[4] et qui doivent remonter à un original commun.

Celui-ci semble avoir joui d'un tel crédit qu'un décret du pape Gélase (429-496) le condamna comme apocryphe. La date de sa composition reste disputée parmi les spécialistes qui oscillent entre le deuxième et le troisième siècle. Deux versions du Transitus existent : l'une prolixe et diffuse et la seconde attribuée à Méliton de Sardes ; celle-ci est en réalité une refonte du cinquième siècle dont la sobriété trahit la main d'un rédacteur intelligent et adroit, mais qui ne sut pas retrouver les traditions araméennes primitives, ignorant la langue de celles-ci. C'est une restitution grecque. L’orthodoxie doctrinale de l'ouvrage refondu lui permit d'exercer son influence sur les écrivains ecclésiastiques malgré la mise en garde du pape Gélase.

Il s’agit donc d’un écrit non canonique daté par les historiens du cinquième siècle, mais dont la source pourrait appartenir au courant judéo-chrétien de la fin du deuxième siècle. C’est le récit le plus reculé sur la Dormition et le passage à la vie céleste de la Vierge Marie. Il est probablement contemporain du pèlerinage à son tombeau à Jérusalem puis à l'origine de la fête de la Dormition[5] ou Assomption adoptée par les liturgies au sixième siècle.

On y rapporte la mort de la Vierge Marie à Jérusalem, le rassemblement des Apôtres autour d'elle, son désir de quitter la terre pour rejoindre son Fils, ses funérailles solennelles, puis la venue du Christ pour la ramener à la vie et l'emporter au ciel. On remarquera la mention des Apôtres comme témoins du fait. L'existence et la diffusion de ces textes sont un indice, qui atteste une croyance répandue dans le peuple chrétien à une époque ancienne.  

L’évènement de la mort de la Mère de Dieu ne se trouve pas dans le Nouveau Testament et ces récits sont légendaires, mais on ne peut exclure a priori qu’ils remontent à une tradition orale primitive sur une fin glorieuse de Marie. Ils ne constituent cependant pas la raison principale de la croyance en la destinée de la Vierge après sa mort, car il faut également noter qu’il n’a jamais existé aucune relique corporelle de Marie (à la différence des martyrs et des saints). Ce sont les Pères et les orateurs byzantins qui vont établir le sens théologique de la mort de Marie et exprimer la foi de l’Eglise.

Le lieu de cet évènement, a son importance. Il se situe sur les pentes du mont des Oliviers, à Gethsémani. D'après la tradition de l'Eglise de Jérusalem, en effet, c'est là que le corps de la Vierge Marie aurait été enseveli, avant d'être emporté au ciel. C'est devant le monument qui passait pour le « tombeau de la Vierge », désormais vide[6], que l’on peut dire que le corps immaculé de Marie a été soumis à la mort[7]. Mais le corps de Marie a été préservé de la corruption : au départ de cette vie, il a été gardé sans décomposition et placé dans une demeure meilleure et plus divine, hors des atteintes de la mort et capable de durer pour l’éternité. Son départ n’est pas une mort, mais une dormition, un passage, ou plus proprement une entrée dans la demeure de Dieu. Sortant du domaine du corps, Marie entre dans une condition meilleure[8].

Une confirmation à cette « assomption » peut être trouvée dans ce qui est rapporté du désir de l’impératrice Pulchérie. Elle fit élever de nombreuses églises au Christ dans Constantinople. L'une d'elles est celle qui fut édifiée aux Blachernes était un sanctuaire dédié à la glorieuse et sainte Théotokos, Marie toujours Vierge. L'ayant orné de tout le décor possible, elle était à la recherche de ce corps qui avait reçu Dieu. Elle fit appeler l'archevêque de Jérusalem, Juvénal, et les évêques de Palestine, qui se trouvaient alors dans la capitale à cause du concile qui se tenait à Chalcédoine (451), et leur dit : « Nous apprenons qu'il y a, à Jérusalem, la première église de la toute sainte Théotokos et toujours Vierge Marie, magnifique entre toutes, à l'endroit appelé Gethsémani, où le corps de cette Vierge, qui fut la séjour de la vie, fut déposé dans un cercueil. Or nous voulons faire venir ici cette relique pour la sauvegarde de cette capitale ». L'évêque de Jérusalem lui déclara que le corps avait été ravi au tombeau et élevé au ciel, d'après une « antique tradition[9] ». A cette réponse, elle demanda à l'archevêque Juvénal lui-même de lui envoyer, dûment scellé, ce saint cercueil avec les vêtements funèbres de la glorieuse Vierge Marie. L'ayant reçu, elle le déposa dans le sanctuaire élevé aux Blachernes en l'honneur de la Théotokos.

Selon la tradition chrétienne, Marie a donc été élevée au ciel avec son corps, échappant ainsi à la dégradation, à la corruption du tombeau. Les Chrétiens orthodoxes parlent de la « Dormition » de Marie pour désigner la mort de la Vierge et sa montée au Ciel avec son corps. Pour les catholiques, ce terme ne désigne que sa mort[10]. La Dormition ne constitue pas un dogme pour les Églises orthodoxes[11], mais il est cependant considéré comme impie de la nier[12].

Pour l’Eglise catholique, l'Assomption[13] est un dogme catholique selon lequel, au terme de sa vie terrestre, Marie a été « enlevée corps et âme » au ciel. L'Assomption de Marie[14] fait partie de la foi constante de l'Église catholique. Le dogme, proclamé en 1950, n'a fait qu'entériner en termes canoniques ce que l'Église catholique a toujours cru. C'est pourquoi cet événement surnaturel a toujours été attesté dans la dévotion des fidèles, dans l'art et dans la liturgie, bien avant sa formulation dogmatique par l'autorité du Pape. Benoît XIV, au dix-huitième siècle, en parle encore comme d'une « opinion qu'il serait impie de nier ». Le 1er novembre 1950, ce point de foi est défini sous forme de dogme par la constitution apostolique Munificentissimus Deus, après maturation dans la mémoire de l'Église durant presque vingt siècles[15]. Voici quelques extraits du Transitus Mariae :

Marie, allait, selon son habitude, à l'intérieur du tombeau de notre Seigneur pour brûler de l'encens… Un vendredi, sainte Marie se rendit comme d'habitude auprès du tombeau. Pendant qu'elle priait, les cieux s'ouvrirent, et l'archange Gabriel descendit vers elle et lui dit : « Salut, ô toi qui as donné naissance au Christ, notre Dieu ! Ta prière, parvenue aux cieux auprès de celui qui est né de toi, a été exaucée. Dans peu de temps, selon ta demande, tu laisseras le monde, tu partiras vers les cieux, auprès de ton fils, pour la vie véritable et éternelle ». Ayant entendu ces paroles, elle retourna vers Bethléem, accompagnée de trois jeunes filles, qui la servaient. Après s'être reposée peu de temps…, elle adressa une prière, disant : « Mon Seigneur Jésus Christ…, écoute ma voix et envoie-moi ton apôtre Jean, pour que sa vue me procure les prémices de la joie. Envoie-moi aussi tes autres apôtres… quel que soit l'endroit où ils se trouvent par ton saint commandement, afin que je puisse, en les voyant, bénir ton nom célébré par de nombreux hymnes. J'ai confiance, parce qu'en toute chose tu écoutes ta servante. » Pendant qu'elle priait, moi, Jean, j'arrivai, le Saint-Esprit m'ayant enlevé d'Ephèse sur une nuée et posé là où demeurait la mère de mon Seigneur… Et la sainte Mère de Dieu glorifia Dieu de ce que moi, Jean, j'étais venu auprès d'elle, se rappelant la parole du Seigneur qui déclarait : « Voici ta mère ! » et « Voici ton fils ! ». Moi, Jean, je lui dis : « Notre Seigneur Jésus-Christ et notre Dieu viendra, et tu le verras comme il te l'a promis. » A cela, la sainte Mère de Dieu me répondit, disant : « Les Juifs ont juré que, lorsque j'arriverai au terme de ma vie, ils brûleront mon corps. » Mais moi, je lui répondis : « Ton corps saint et précieux ne connaîtra pas la corruption. »… Une voix venant des cieux dit alors : « Amen ». Le Saint-Esprit me dit : « Jean, as-tu entendu cette voix qui parlait dans le ciel à la fin de ta prière ? » Je répondis en disant : « Oui, je l'ai entendue. » Et le Saint-Esprit me dit : « Cette voix, que tu as entendue, est le signal de l'arrivée imminente de tes frères, les apôtres, et de la sainte Puissance, car aujourd'hui ils viendront ici. »…

Et le Saint-Esprit dit aux apôtres : « Pierre de Rome, Paul des bords du Tibre, Thomas du centre de l'Inde, Jacques de Jérusalem, tous arrivés en même temps sur des nuées depuis les extrémités de la terre, soyez réunis dans la sainte Bethléem, à cause de la mère de notre Seigneur Jésus-Christ qui est profondément bouleversée. » André, le frère de Pierre, Philippe, Luc, Simon le Cananéen et Thaddée, qui étaient déjà endormis, furent réveillés de leurs tombeaux par le Saint-Esprit… Marc, qui était encore vivant, vint de même, lui aussi, d'Alexandrie, avec les autres, qui, ainsi qu'il a été dit, arrivaient de chaque région. Pierre, soulevé par une nuée, resta entre ciel et terre, soutenu par le Saint-Esprit, ensemble avec les autres apôtres, qui eux aussi avaient été enlevés sur des nuées, pour se retrouver avec Pierre. Et ainsi, par le Saint-Esprit, comme il a été dit, tous ensemble, ils arrivèrent. Pierre dit aux autres apôtres : « Que chacun raconte à la mère de notre Seigneur ce que le Saint-Esprit nous a annoncé et ordonné. »… Les apôtres dirent tout à la sainte Mère de Dieu, comment et de quelle manière ils étaient arrivés. Ensuite, elle étendit les mains vers le ciel et pria en disant : « J'adore, je loue et je glorifie ton célèbre nom, ô Seigneur, car tu as posé les yeux sur ton humble servante, et toi, le Puissant, tu as fait pour moi de grandes choses. Et voilà que toutes les générations m'appelleront Bienheureuse. »…

Et voici qu'il y eut une armée d'une multitude d'anges et de puissances, et on entendit une voix comme celle d'un Fils d'Homme. Et les séraphins entourèrent la maison où demeurait la sainte et irréprochable Mère de Dieu et Vierge. Et, ainsi, tous ceux qui étaient à Bethléem virent toutes les merveilles ; et ils allèrent à Jérusalem, et annoncèrent toutes les merveilles qui s'étaient produites… Une grande foule de gens, provenant de toutes les régions et se trouvant à Jérusalem pour la prière, entendit parler des Signes qui se produisaient à Bethléem par la mère du Seigneur. Ils se rendirent sur place, pour implorer la guérison de leurs diverses infirmités. Et ils l'obtinrent. Il y eut ce jour une joie ineffable : la multitude des guéris et des spectateurs glorifiaient le Christ, notre Dieu, et sa mère. De retour de Bethléem, tout Jérusalem était en fête aux chants des psaumes et des hymnes spirituels…

Après toutes ces merveilles arrivées par l'intermédiaire de la Mère de Dieu et toujours vierge Marie, la mère du Seigneur, alors que nous, les apôtres, étions avec elle à Jérusalem, le Saint-Esprit nous dit : « Vous savez que c'est un dimanche que la bonne nouvelle fut annoncée par l'archange Gabriel à la Vierge Marie ; un dimanche que le Seigneur est né à Bethléem ; un dimanche aussi que les enfants de Jérusalem sortirent à sa rencontre avec des branches de palme en disant : Hosanna, dans les hauteurs des cieux, béni celui qui vient au nom du Seigneur ; un dimanche encore qu'il ressuscita des morts ; un dimanche qu'il doit venir pour juger les vivants et les morts ; et un dimanche enfin qu'il doit venir du ciel pour glorifier et honorer le départ de la glorieuse vierge qui l'a enfanté ». Ce même dimanche, la mère du Seigneur dit aux apôtres : « Jetez de l'encens, car le Christ vient avec une armée d'anges. » Et voici, le Christ se présenta, assis sur le trône des chérubins. Et, pendant que nous étions tous en prière, apparurent une multitude innombrable d'anges et le Seigneur, arrivé au-dessus des chérubins avec une grande puissance. Et voici qu'un éclat de lumière se porta sur la Sainte Vierge par la venue de son Fils unique. Toutes les puissances célestes se prosternèrent et l'adorèrent. Le Seigneur appela sa mère et lui dit : « Marie ! » Elle répondit : « Me voici, Seigneur ! » Et le Seigneur lui dit : « Ne t'afflige pas, mais que ton coeur se réjouisse et soit dans l'allégresse, car tu as obtenu la faveur de contempler la gloire qui me fut donnée par mon Père. » La sainte Mère de Dieu leva les yeux et vit en lui une gloire qu'une bouche humaine ne peut dire ni saisir. Le Seigneur, restant à côté d'elle, lui dit : « Voici que maintenant ton précieux corps sera transféré au paradis, pendant que ton âme sainte sera aux cieux dans les trésors de mon Père, dans une clarté supérieure, où sont la paix et la joie des anges saints et plus encore. »

Alors, le Seigneur se tournant vers Pierre lui dit : « Le moment est venu d'entonner l'hymne. » Quand Pierre entonna l'hymne, toutes les puissances des cieux répondirent par l'Alléluia. Alors, le visage de la mère du Seigneur brilla plus que la lumière. Et, se levant, elle bénit de sa propre main chacun des apôtres. Et tous glorifièrent Dieu. Le Seigneur, étendant ses mains pures, reçut son âme sainte et irréprochable. Et, pendant que sortait cette âme irréprochable, le lieu fut rempli d'un parfum et d'une lumière indicible. Voici qu'on entendait une voix céleste qui disait : « Bienheureuse es-tu parmi les femmes. »…

Les apôtres portèrent la bière et déposèrent le précieux et saint corps à Gethsémani, dans un tombeau neuf. Et voici qu'un parfum délicat se dégagea du saint tombeau de notre Maîtresse, la Mère de Dieu. Et, pendant trois jours, on entendit des voix d'anges invisibles qui glorifiaient le Christ, notre Dieu, né d'elle. Et, le troisième jour achevé, on n'entendit plus les voix. Dès lors, nous sûmes tous que son corps irréprochable et précieux avait été transféré au paradis.

 



[1] C’est l’Écriture, dans sa sobriété et dans une économie d’information, qui demeure l’étalon de la foi.

[2] Le Nouveau Testament reconnaît le Cénacle comme le rendez-vous habituel des apôtres et des disciples ; s'il n'appartenait pas à un parent de Marie, son propriétaire est, d'après les traditions orientales, Lazare, qui l'avait ouvert largement à Jésus et aux disciples de Jésus, ses hôtes jusqu'à en faire le premier lieu du culte liturgique de l'Eglise naissante. Il semble évident que l'importance de l'institution de l'Eucharistie et la fondation de l'Eglise aient rejeté dans l'ombre les autres souvenirs attachés au Cénacle

[3] la tradition byzantine en particulier.

[4] ou le passage de Marie

[5] Historiquement, cette croyance prit son essor après la proclamation dogmatique du concile d’Ephèse (431), selon laquelle Marie est réellement la Theotokos (Mère de Dieu) pour avoir mis au monde le Verbe incarné, le Dieu fait chair.

[6] Il existe toujours à Jérusalem, dans la vallée du Cédron, un lieu présenté comme étant le tombeau de Marie.

[7] Il faut en effet déposer ce qui est mortel pour revêtir l'incorruptibilité, puisque le Maître de la nature lui-même n'a pas refusé l'expérience de la mort. Car il est mort selon la chair, et par sa mort, il détruit la mort ; à la corruption il confère l'incorruptibilité, et fait du trépas la source de la résurrection.

[8] Il fallait que celle qui dans l'enfantement avait gardé intacte sa virginité, conservât son corps sans corruption, même après sa mort.

[9] qu'il lui rapporte et qui présente de nombreuses ressemblances avec le Transitus.

[10] Le mot, venu du latin dormitio (sommeil), exprime la croyance selon laquelle la Vierge serait morte sans souffrir et dans un état de paix spirituelle parfaite.

[11] La foi en la résurrection de Marie ne fait pas l’objet d’un dogme de la part de l’Eglise orthodoxe, car elle n’a jamais été mise en cause dans l’histoire. Fondée sur des raisons théologiques, la croyance en la dormition et la montée au ciel de Marie corps et âme fait partie de la Tradition ecclésiale et s’exprime essentiellement dans la liturgie et la prière.

[12] Célébrée le 15 août, la Dormition est la plus importante des fêtes de la Vierge chez les orthodoxes.

[13] Le terme vient du latin « assumptio » qui signifie « prendre, enlever, assumer ». Cette doctrine, ou croyance n’est pas relatée dans les livres de la Bible, qui sont considérés comme inspirés de Dieu par le milieu chrétien. De ce fait, les protestants n'y souscrivent pas.

[14] L'Assomption est fêtée le 15 août. Elle avait été instituée fête nationale en France par le roi Louis XIII et l'est restée jusqu'à la Révolution française. Napoléon Ier fera du 15 août la Saint Napoléon qui redeviendra la fête de l'Assomption à la Restauration. La République en fera un jour férié.

[15] La constitution dogmatique Lumen gentium (21 novembre 1964) du concile Vatican II déclarera également : « Enfin la Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l'univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort. »