Célébration du Jeudi saint avec des jeunes

 

Chant d'ouverture

Si le Père vous appelle à aimer comme il vous aime,
Dans le feu de son Esprit,
Bienheureux êtes-vous !
Si le monde vous appelle à lui rendre une espérance,
À lui dire son salut,
Bienheureux êtes-vous !
Si l'Église vous appelle à peiner pour le Royaume,
Aux travaux de la moisson,
Bienheureux êtes-vous !

Tressaillez de joie ! Tressaillez de joie !
Car vos noms sont inscrits pour toujours dans les cieux !
Tressaillez de joie ! Tressaillez de joie !
Car vos noms sont inscrits dans le cœur de Dieu !

Si le Père vous appelle à montrer qu’il est tendresse,
À donner le pain vivant,
Bienheureux êtes-vous !
Si le monde vous appelle au combat pour la justice,
Au refus d’être violents,
Bienheureux êtes-vous !
Si l’Église vous appelle à l’amour de tous les hommes
Au respect du plus petit,
Bienheureux êtes-vous !

Présentation de la célébration

Dialogue avec un enfant

Pourquoi sommes-nous rassemblés dans cette salle ? Si c’est pour la messe, pourquoi pas dans une chapelle ?

Le premier jour des fêtes pascales, les disciples de Jésus lui avaient demandé : Où veux-tu que nous allions préparer le repas de la Pâque ? Jésus avait alors envoyé deux disciples, en leur disant : Allez à la ville ; vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : Où est la salle, où Jésus pourra manger la Pâque avec ses disciples ?Il vous montrera, à l’étage, une grande pièce toute prête ; faites-y pour nous les préparatifs.

Mais pourquoi la porte du fond est-elle décorée ?

Il faut se souvenir que les juifs attendaient le retour de celui qu’ils considéraient comme le premier et le plus grand des prophètes, le prophète Elie. Et la prière, lors du repas pascal, suppliait Dieu d’envoyer Elie partager la Pâque avec ceux qui se rassemblaient pour ce repas de fête. Les fidèles voulaient que le prophète soit accueilli avec faste, c’est pourquoi ils décoraient leur porte.

Que signifie tout ce qui est posé sur la table ? Tout cela ne ressemble que très peu à une table préparée pour un repas de fête ? Et tout d’abord, qu’est-ce que c’est que ce rouleau de papier avec une écriture que nous ne connaissons pas ?

Le repas de fête était surtout un temps que les juifs consacraient à Dieu. C’était un temps de prière et de célébration. A l’époque de Jésus, les livres tels que nous les connaissons n’étaient pas comme ceux que nous connaissons aujourd’hui. On écrivait sur des rouleaux de parchemin, et ce texte qui est écrit en hébreu, c’est le texte de la Torah, la Loi que Dieu avait donnée à Moïse dans le désert.

Mais que représentent ce morceau de tissu blanc et noir et ce drôle de petit chapeau noir ?

Tout d’abord, ce petit chapeau noir, c’est une kippa, une calotte que les hommes religieux et fidèles à la tradition juive portent sur la tête, toute la journée, pour se souvenir qu’ils sont toujours placés sous la main de Dieu. Les femmes n’en portent pas parce que c’est l’homme qui est responsable devant Dieu des femmes de sa maison. Et ce morceau de tissu est appelé « tallith » en hébreu, c’est un châle dont les hommes se couvrent pour la prière et dans lequel ils sont ensevelis le jour de leur mort, dans l’attente de la résurrection finale par Dieu.

Et ce chandelier, que signifie-t-il ?

On appelle ce chandelier, une « menorah », c’est un candélabre à sept branches, pour rappeler les sept jours de la création et pour signifier que tout vient de Dieu et que tout retourne à Dieu. C’est Dieu qui donne la lumière, c’est Dieu qui donne la vie.

Tout cela, c’est donc le signe que le repas de la Pâque est avant tout un temps de prière. Mais pour faire la fête, il n’y a que très peu de choses : une toute petite coupe, un pain, une carafe de vin et du raisin. C’est vraiment peu de choses pour faire la fête…

En effet, sur cette table, il n’y a pas grand-chose pour montrer que l’on fait la fête. Il aurait fallu ajouter un agneau, ou tout au moins un plat préparé avec de la viande d’agneau, des salades et des herbes aromatiques, tout ce qui rappelait la sortie du peuple d’Israël de la domination égyptienne, que nous rappellerons dans la première lecture. La petite coupe est appelée « coupe de bénédiction », elle rappelle la coupe de vin que l’on offrait à Dieu au cours du repas pascal. Le pain et le vin rappellent aux hommes que Dieu donne ce qu’il faut pour vivre, mais aussi pour bien vivre. La grappe de raisin permet de se souvenir que, pendant l’Exode dans le désert, Moïse a envoyé des espions dans ce qui sera la Terre Promise, et qu’ils sont revenus de leur exploration avec une grande grappe de raisin pour montrer l’abondance de richesses dans la terre que Dieu donnait à son peuple. Tout cela était motif de joie et de chants. Dieu accordait la joie à ses fidèles et ceux-ci chantaient sa gloire, comme nous le faisons maintenant en inaugurant notre célébration.

Gloria

AU PLUS HAUT DU CIEL, LA GLOIRE DE DIEU !
SUR TOUTE LA TERRE AUX HOMMES LA PAIX !
AU PLUS HAUT DU CIEL, LA GLOIRE DE DIEU !
SUR TOUTE LA TERRE AUX HOMMES LA PAIX !

Jusqu'aux cieux, ta splendeur est chantée
Par la bouche des tout petits !

Qui donc est l'homme pour que tu penses à lui ?
Qui donc est l'homme pour que tu l'aimes ?

Tu l'établis sur les œuvres de tes mains
Et tu as mis toute chose à ses pieds.

Prière

Dieu, Père plein de tendresse, nous célébrons ce soir le repas très saint où Jésus, ton Fils unique, nous livre les gestes du plus grand amour. Ouvre nos vies à ta joie, prépare nos cœurs à l'action de grâce. Nous te le demandons par Jésus, pain rompu pour le monde, notre Seigneur et notre Dieu pour les siècles des siècles. Amen.

Première lecture

Dieu invitait les membres du peuple d’Israël, à se réjouir en faisant mémoire de la libération du peuple, au temps de Moïse. La fête de la Pâque se déroule à la pleine lune de printemps, lors de la nuit la plus claire de l'année. Avant que ne commence cette nuit, dans le Temple de Jérusalem, les prêtres immolaient des agneaux que les familles emportaient ensuite pour les rôtir à la maison. La cérémonie commençait en famille le soir, selon ce qui est écrit dans le livre de l'Exode :

Dans le pays d'Egypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera le commencement de l'année. Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle prendra avec elle son voisin le plus proche, selon le nombre de personnes. Vous choisirez l'agneau d'après ce que chacun peut manger. Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée de la communauté d'Israël, on l'égorgera au coucher du soleil. On prendra du sang que l'on mettra sur les deux montants et le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds. Vous mangerez en toute hâte : c'est la Pâque du Seigneur. Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Egypte, je frapperai tout premier-né au pays d'Egypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous les dieux de l'Egypte, j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang et je passerai : vous ne serez pas atteint par le fléau dont je frapperai le pays d'Egypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C'est une loi perpétuelle : d'âge en âge, vous la fêterez.

Psaume

Bénis soient la coupe et le pain, où ton peuple prends corps.

ou bien : Voici la Pâque du Seigneur au milieu de son peuple.

 

Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ?

J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur.

 

Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !

Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, moi, dont tu brisas les chaînes ?

 

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple.

Deuxième lecture

En ce jour où nous faisons mémoire du dernier repas de Jésus, nous nous rappelons particulièrement les paroles de Jésus que saint Paul nous a transmises comme venant des premiers disciples. Jésus, au cours de ce repas, a montré qu'il entrait librement dans sa Passion.

Frères, moi, Paul, je vous ai transmis ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur. La nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit et dit : Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance établie par mon sang. Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, dans l'espérance de sa venue.

Acclamation de l’Evangile

Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant ! Gloire à Toi, Seigneur !

Tu nous donnes un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

Evangile

Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout. Au cours du repas, alors que le diable avait déjà inspiré à Judas Iscarioth, fils de Simon, l'intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père avait tout remis entre ses mains, qu'il était venu de Dieu et qu'il retournait à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture, puis, il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture. Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! Jésus lui déclara : Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant, plus tard tu comprendras. Pierre lui dit : Tu ne me laveras pas les pieds, non jamais ! Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. Simon-Pierre lui dit : Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête. Jésus lui dit : Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs... mais non pas tous. Il savait bien qui allait le livrer, et c'est pourquoi il disait : Vous n'êtes pas tous purs. Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit : Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous lavez les pieds les uns les autres. C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous.

Il est le Maître... il est le serviteur.

En ce Jeudi Saint, nous faisons mémoire de Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s’est fait notre frère, en devenant homme. Il est le Seigneur et le Maître.

Et pourtant en ce Jeudi Saint, il se fait notre serviteur ! Il s’agenouille devant ses disciples pour leur laver les pieds, un geste déconcertant habituellement réservé aux esclaves ou au dernier des serviteurs. Il met en pratique ce qu’il disait dans son enseignement : « Je suis venu, non pour être servi, mais pour servir et donner ma vie pour la multitude. » Et, ce faisant, il nous invite à l’imiter : « C’est un exemple que je vous ai donné pour que vous fassiez de même. » St Jean ne raconte pas le dernier repas de Jésus, la Cène. Pourtant, comme les autres évangélistes et comme saint Paul, il se souvient de la consigne laissée par Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi », « C’est un exemple que je vous ai donné pour que, vous aussi, vous vous mettiez au service les uns des autres ! »

Et, depuis vingt siècles, l’Eglise fait mémoire, chaque Jeudi Saint, du dernier repas de Jésus, qui est aussi la première messe... ce que les disciples appelaient « le repas du Seigneur ». C’est en effet le Seigneur Jésus qui nous invite à son repas, qui préside notre rassemblement. C’est lui qui nous rassemble ; c’est lui qui nous parle à travers son Évangile et la Bible ; c’est lui qui se donne totalement avec son corps et son sang dans ce geste du pain rompu et de la coupe partagée.

Nous nous souvenons aujourd’hui de ce Jésus de Nazareth, lui qui a décidé d’aller jusqu’au bout devant Dieu, d’aller jusqu’au bout pour ses frères, car il savait que c’est tout un d’aimer Dieu et d’aimer les hommes.

Et, pour continuer sa mission, Jésus a mis au service des hommes des prêtres pour raviver sa présence dans le monde, en allant jusqu’au bout, comme lui-même. Et de même qu’il a été rejeté par les hommes de son époque, il est encore des évêques, des prêtres, qui sont torturés, exécutés, martyrisés en raison de leur attachement à l’eucharistie.

Comme Jésus, ils sont allés jusqu’au bout de leur témoignage en manifestant qu’on ne se trompe jamais quand on conduit sa vie dans le sens de la volonté de Dieu. On ne peut trouver un chemin plus sûr que celui où l’on fonde sa vie sur Dieu. Et la véritable réussite d’une vie ne se trouve pas dans les honneurs, la richesse et la gloire, la véritable réussite se trouve dans le service le plus humble, celui de devenir comme Jésus le serviteur de Dieu et des hommes.

Renouvellement des promesses sacerdotales

En ce jour où le Christ partager son sacerdoce avec ses Apôtres et leurs successeurs, les prêtres sont invités à renouveler les engagements de leur ordination.

Voulez-vous vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus et chercher à lui ressembler, en renonçant à vous-mêmes, en étant fidèles aux engagements attachés à la mission que vous avez reçue, par amour du Christ et pour le service de son Église ?

Oui, je le veux.

Voulez-vous être les fidèles intendants des mystères de Dieu par l’eucharistie et les célébrations liturgiques, et annoncer fidèlement la parole de Dieu, à la suite du Christ, avec désintéressement et charité ?

Oui, je le veux.

Prière universelle

Et vous tous ici réunis, priez pour les prêtres, ceux que vous connaissez, ceux qui sont à la disposition des hommes, aussi bien dans les paroisses, dans les collèges et lycées, dans les hôpitaux, dans les maisons de retraite aussi bien que dans les prisons : que le Seigneur répande sur eux ses dons en abondance, afin qu’ils soient les fidèles ministres du Christ souverain prêtre, et conduisent tous les hommes au Christ, l’unique source du salut.

Refrain : Par Jésus-Christ, ton Serviteur, nous te prions, Seigneur.

Priez aussi pour les évêques du diocèse de Lille, qu’ils soient eux aussi fidèles à la charge qui leur a été confiée à la suite des apôtres, qu’ils tiennent au milieu du peuple chrétien la place du Christ qui est Prêtre, Bon Pasteur, Maître et Serviteur de tous.

Refrain

Priez encore pour le pape, l’évêque de Rome, à qui le Seigneur a confié la charge de saint Pierre à la tête de l’Eglise universelle, qu’il continue de conduire le peuple chrétien sur les chemins de la foi au Christ, Seigneur et serviteur de tous les hommes.

Refrain

Seigneur, Dieu notre Père, garde-nous les uns et les autres dans ton amour, conduise toi-même les pasteurs et le peuple chrétien jusqu’à la vie éternelle, par Jésus, ton Fils, notre frère et notre Seigneur pour les siècles des siècles. Amen.

Offertoire

Ce pain, c'est le fruit du travail des hommes, c'est le pain frais de nos joies et le pain dur de nos souffrances.

Ce vin, c'est le vin de la fête, le vin joyeux de la rencontre et de l'amitié, le vin triste des séparations.

Ce pain et ce vin, nous te les présentons, Seigneur, Dieu de l'univers, ils deviendront pain de la vie et vin du Royaume éternel.

Prière sur les offrandes

Accueille, Seigneur notre Dieu, l'offrande que nous déposons sur ton autel, et pour que nous entrions vraiment dans le sacrifice du Christ, accorde-nous le même esprit d'humilité et de service. Nous t'en prions, par jésus, ton Serviteur, notre Seigneur, aujourd'hui et pour les siècles des siècles. Amen.

Préface

Le Seigneur soit avec vous. Et avec votre esprit.

Elevons notre cœur. Nous le tournons vers le Seigneur.

En ce soir du Jeudi saint, faisons monter notre action de grâce au Seigneur, notre Dieu. Cela est juste est bon.

Vraiment, il est juste et bon de te glorifier, Dieu notre Père, à chaque instant et en tout lieu, car tu nous as donné Jésus, ton Fils unique, venu nous révéler la grandeur de ton amour. Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu, il s'est fait l'un d'entre nous, homme parmi les hommes. La veille de sa mort, il s'est fait le serviteur de tous, il nous a aimés jusqu'au bout. Voilà pourquoi ce soir, aux quatre coins du monde, tu fais jaillir des cris de joie dans le peuple des croyants. A ces chants de fête, à ceux des anges et de tous les saints, laisse-nous joindre nos voix pour chanter et proclamer…

Sanctus

Saint le Seigneur de l’univers,
Saint le Très-Haut, le Dieu de gloire.
Saint Jésus Christ, berger de paix,
Emmanuel dans notre histoire.

Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux !

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur
Hosanna au plus haut des cieux !

Prière eucharistique

Oui, Dieu, tu es saint, tu es bon pour tous les hommes. Nous te disons merci et nous voulons aussi te rendre grâce à cause de Jésus ton Fils. Il est venu chez les hommes qui se détournent de toi et n'arrivent pas à s'entendre.

Par l'Esprit Saint, il ouvre nos yeux et nos oreilles, il change notre coeur ; alors nous arrivons à nous aimer, et nous reconnaissons que tu es notre Père et que nous sommes tes enfants. C'est lui, Jésus, le Christ, qui nous rassemble maintenant autour de cette table où nous apportons notre offrande. Sanctifie, Père très bon, ce pain et ce vin : ils deviendront pour nous le corps et le sang de Jésus, ton Fils qui nous a dit de faire à notre tour ce qu'il a fait lui-même à la veille de sa Passion.

Au cours du dernier repas qu'il partageait avec ses disciples, Jésus prit le pain. Il te rendit grâce. Il partagea le pain et le donna à ses amis en leur disant : Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous.

Il prit aussi la coupe de vin. Il te rendit grâce. Il donna la coupe à ses amis en leur disant : Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés.

Il leur dit aussi : Vous ferez cela en mémoire de moi.

Anamnèse

Ta mort, Seigneur, nous l’annonçons,
Soleil de Dieu qui nous libères.
Tu es pour nous résurrection,
La joie promise à notre terre.

Voilà pourquoi nous sommes rassemblés devant Toi, Père. Et tout remplis de joie, nous rappelons ce que Jésus a fait pour nous sauver : dans cette offrande qu'il a confiée à l'Eglise, nous célébrons sa mort et sa résurrection.

Père du ciel, accueille-nous avec ton Fils bien-aimé. Pour nous, Jésus a voulu donner sa vie. Toi, tu l'as ressuscité. Il vit maintenant près de toi, il est avec nous toujours et partout. Un jour, il viendra dans la gloire du Royaume. Il n'y aura plus de gens tristes, malades ou malheureux.

Père, nous allons recevoir à cette table, dans la joie de l'Esprit Saint, le corps et le sang du Christ : que cette communion nous rende capables de vivre comme Jésus, entièrement donnés à Toi et aux autres.

Viens en aide, Seigneur, à notre pape Jean-Paul, à notre évêque Gérard, et à tous les évêques. Accorde-nous et à tous les disciples de Jésus d'être de ceux qui font la paix et le bonheur autour d'eux. Et puis, donne-nous un jour d'être près de Toi, avec la Vierge Marie, la Mère de Dieu, et avec tous les saints du ciel, tous ensemble dans le Christ.

Par lui, avec lui et en lui, à Toi, Dieu, le Père tout-puissant, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. AMEN.

Invitation au Notre Père

En redisant maintenant la prière que Jésus nous a laissée pour parler à Dieu, demandons-lui le courage de suivre Jésus jusqu'au bout de l'amour, et osons dire :

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation. Mais délivre-nous du Mal. Car c'est à Toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles. AMEN.

Seigneur Jésus, tu as dit à tes apôtres : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ne regarde pas nos péchés, mais la foi de ton Eglise. Pour que ta volonté s'accomplisse, donne-lui toujours cette paix et conduis-la vers l'unité parfaite, toi qui règnes pour les siècles des siècles. AMEN.

Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous.

Agnus Dei

La paix soit avec vous,
La paix de Jésus Christ.
La paix soit entre nous,
La paix de son Esprit.

Agneau de Dieu, qui enlèves le péché du monde,
Prends pitié de nous !
Prends pitié de nous !

Agneau de Dieu qui connais le poids de notre monde,
Prends pitié de nous !
Prends pitié de nous !

Agneau de Dieu qui apportes enfin l'espoir au monde,
Prends pitié de nous !
Prends pitié de nous !

Invitation à la Communion

En réponse à la parole de Jésus : Prenez et mangez..., nous sommes heureux d'être les invités du Seigneur et de prendre part au repas du Royaume de Dieu. Voici l'Agneau de Dieu qui enlèves le péché du monde.

Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri.

Chant après la communion

Dans le creux de nos mains où repose le pain, ton corps nous est donné,
Jésus ressuscité, ton corps nous est donné, pain vivant partagé.

Reste avec nous, Seigneur, quand vient le soir.
Reste avec nous, Seigneur: il se fait tard.

Au repas de l'amour tu nous as invités ; nous t'avons reconnu,
Jésus ressuscité, nous t'avons reconnu, Dieu présent, Dieu caché.

Le Seigneur est vivant, nous en sommes témoins ; il nous est apparu,
Jésus ressuscité, il nous est apparu, nous venons l'annoncer.

Notre amour est brûlant, ton amour est présent ; ainsi que tu l'as dit,
Jésus ressuscité, ainsi que tu l'as dit, tu nous donnes ta paix.

Dans le fond de nos cœurs où nous suit ton regard, nous voulons te parler,
Jésus ressuscité, nous voulons te parler, te confier nos secrets.

Pour ton corps crucifié, pour ton sang répandu, pour le don de ta vie,
Jésus ressuscité, pour le don de ta vie, nous voulons te chanter.

Si un jour en nos vies nous semblons t'oublier, redonne-nous le goût,
Jésus ressuscité, redonne-nous le goût de ton pain partagé.

Dépouillement de l’autel

Après avoir mangé la Pâque, Jésus sortit, comme d'habitude, pour se rendre au Mont des Oliviers, avec ses disciples. Ils arrivent à un domaine du nom de Gethsémani et il dit à ses disciples : Restez ici pendant que je prierai. Il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean. Et il commença à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez. Et, allant un peu plus loi, il tombait à terre et priait pour que, si possible, cette heure passât loin de lui. Il disait : Abba, Père, à toi tout est possible, écarte de moi cette coupe ! Pourtant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! Il vient et les trouve en train de dormir, il dit à Pierre : Simon, tu dors ! Tu n'as pas eu la force de veiller une heure ! Veillez et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation. L'esprit est plein d'ardeur, mais la chair est faible.

De nouveau, il s'éloigna et pria en répétant les mêmes paroles. Puis, de nouveau, il vint et les trouva en train de dormir, car leurs yeux étaient appesantis. Et ils ne savaient que lui dire. Pour la troisième fois, il vient, il leur dit : Continuez à dormir et reposez-vous ! C'en est fait. L'heure est venue, voici que le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu'est arrivé celui qui me livre.