Dimanche des rameaux

 

Accueil par le célébrant

Que l'amour du Christ, mort et ressuscité, soit toujours avec vous. Et avec votre esprit.

Chaque année, du dimanche des Rameaux au jour de Pâques, nous som­mes invités avec les chrétiens du monde entier à faire retraite, en nous sou­venant des derniers jours de la vie de Jésus. Nous avons sept jours pour suivre Jésus pas à pas.

Dans le silence, préparons-nous à suivre Jésus dans sa Passion.

         Quelques instants de silence.

Et maintenant, écoutons ce que les témoins n'ont pas voulu garder pour eux.

Evangile de Jésus Christ selon saint Marc

Quelques jours avant la fête de la Pâque, Jésus et ses disciples approchent de Jérusalem, de Bethphagé et de Béthanie, près du mont des Oliviers. Jé­sus envoie deux de ses disciples : Allez au village qui est en face de vous. Dès l'entrée, vous y trouverez un petit âne attaché, que personne n'a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Si l'on vous demande : Que faites-vous là ? répondez : Le Seigneur en a besoin : il vous le renverra aussitôt. Ils par­tent, trouvent un petit âne attaché près d'une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : Qu'avez-vous à détacher cet ânon ? Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amènent le petit âne à Jésus, le couvrent de leurs man­teaux, et Jésus s'assoit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent sur le chemin leurs manteaux, d'autres des feuillages coupés dans la campagne. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni le Règne qui vient, celui de notre Père David. Hosanna au plus haut des cieux !

Homélie

Cette entrée à Jérusalem s'est produit une seule fois, elle ne se reproduit pas, il ne s'agit pas, pour nous aujourd'hui de faire un mime... Aujourd'hui, nous faisons mémoire de cette entrée de Jésus dans sa ville, mais nous évoquons surtout la royauté du Christ sur le monde, et nous exprimons notre espérance de son retour dans la gloire.

Je vais bénir les rameaux que vous portez : qu'ils soient le signe de notre désir d'acclamer le Christ notre Sauveur.

Bénédiction des rameaux

Daigne, Seigneur, bénir ces rameaux que nous portons. Ils manifestent no­tre joie de t'acclamer comme notre Roi. Ils expriment aussi notre foi en ta victoire sur la mort. Ils sont le signe de l'espérance, et ils nous rappellent que nous formons un peuple en marche à ta suite, toi, notre Sauveur, qui règnes avec le Père et le Saint Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

Ouverture

Une semaine nous sépare du matin de Pâques. Que le Seigneur nous donne de vivre saintement dans le souvenir de sa Passion cette semaine que nous appelons "sainte".

Nous te bénissons, Seigneur Jésus, toi qui nous a aimés, et qui t'es livré pour nous. Fais-nous la grâce de prendre part à ta Passion en prenant notre part à la peine et à la souffrance du monde. Nous te le demandons hum­blement, Seigneur, toi qui as souffert avec nous et qui règnes avec le Père et le Saint Esprit dans la joie des siècles des siècles. AMEN.

Première lecture

Le prophète Isaïe, en faisant ses confidences de prophète persécuté, des­sine les traits du visage de Jésus. Il est le signe de l'humanité bafouée à laquelle Dieu se rend présent.

Lecture du livre d'Isaïe

Dieu m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire. Le Seigneur m'a ouvert l'oreille et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats. Le Seigneur vient à mon se­cours : c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme la pierre. Je sais que je ne serai pas con­fondu.

Acclamation de l'Evangile

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. Pour nous, le Christ s'est fait obéissant jusqu'à la mort, et la mort sur une croix. Voilà pourquoi Dieu l'a élevé souverainement et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

Lecture de la Passion de Jésus-Christ selon saint Marc

Une fois de plus, nous allons écouter le récit de la Passion du Seigneur. Nous ne som­mes pas de simples auditeurs : cette Passion est un drame. Nous ne sommes pas de simples spectateurs, la Passion du Christ, c'était hier, vers l'an 30 de notre ère, et la Passion du Christ, c'est aujourd'hui, et nous sommes invités à vivre cette Passion.

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc

* : Jésus ; L : lecteur ; D : disciple ; F : la foule ; A : autres personnages.

 

L        La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu dans deux jours. Les chefs des prêtres et les scribes cherchaient le moyen d'arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient :

A       Pas en pleine fête, pour éviter une émeute dans le peuple.

L        Jésus se trouvait à Béthanie, chez Simon le lépreux. Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête. Or, quelques-un s'indignaient :

A       A quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu le vendre pour plus de trois cents pièces d'argent et en faire don aux pauvres.

L        Et ils la critiquaient. Mais Jésus leur dit :

*        Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? C'est une action charitable qu'elle a faite envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous voudrez, vous pourrez les secourir ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. Elle a fait ce qu'elle pouvait faire. D'avance, elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : partout où la Bonne Nouvelle sera proclamée, dans le monde entier, on racontera, en souvenir d'elle, ce qu'elle vient de faire.

L        Judas Iscariote, l'un des Douze, alla trouver les chefs des prêtres pour leur livrer Jésus. A cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l'argent. Dès lors Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer. Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent :

D       Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour le repas pascal ?

L        Il envoie deux disciples :

*        Allez à la ville ; vous y rencontrerez un homme portant une cruche d'eau. Suivez-le. Et là où il entrera, dites au propriétaire : Le maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ? Il vous montrera, à l'étage, une grande pièce toute prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs.

L Les disciples partirent, allèrent en ville ; tout se passa comme Jésus le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu'ils étaient à table et mangeaient, Jésus leur déclara :

*        Amen, je vous le dis : l'un de vous, qui mange avec moi, va me livrer.

L        Ils devinrent tout tristes, et ils lui demandaient l'un après l'autre :

D       Serait-ce moi ?

L        Il leur répondit :

*        C'est l'un des Douze, qui se sert au même plat que moi. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui qui le livre ! Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne soit pas né.

L        Pendant le repas, Jésus prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit, et le leur donna, en disant :

*        Prenez, ceci est mon corps.

L        Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit :

*        Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le Royaume de Dieu.

L        Après le chant d'action de grâce, ils partent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit :

*        Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées. Mais, après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée.

L        Pierre lui dit alors :

D       Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas.

L        Jésus lui répond :

*        Amen, je te le dis : toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois.

L        Mais lui reprenait de plus belle :

D       Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas.

L        Et tous disaient de même. Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples :

*        Restez ici ; moi, je vais prier.

L        Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit :

*        Mon âme est triste à mourir. Demeurez ici et veillez.

L        S'écartant un peu, il tombait à terre et priait pour que, s'il était possible, cette heure s'éloigne de lui. Il disait :

*        Abba... Père, tout est possible pour toi. Eloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux !

L        Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre :

*        Simon, tu dors ! Tu n'as pas eu la force de veiller une heure ? Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation : l'esprit est ardent, mais la chair est faible.

L        Il retourna prier, en répétant les mêmes paroles. Quand il revint près des disciples, il les trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis. Et ils ne savaient que lui dire. Une troisième fois, il revient et leur dit :

*        Désormais vous pouvez dormir et vous reposer. C'est fait ; l'heure est venue : voici que le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Le voici tout proche, celui qui me livre.

L        Jésus parlait encore quand Judas, l'un des Douze, arriva avec une bande armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres, les scribes et les anciens. Or, le traître leur avait donné un signe convenu :

D       Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde.

L        A peine arrivé, Judas, s'approchant de Jésus, lui dit :

D       Rabbi !

L        Et il l'embrassa. Les autres lui mirent la main dessus et l'arrêtèrent. Un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille. Alors Jésus leur déclara :

*        Suis-je donc un bandit pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais parmi vous dans le Temple où j'enseignais, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais il faut que les Écritures s'accomplissent.

L        Les disciples l'abandonnèrent et s'enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n'avait pour vêtement qu'un drap. On le saisit. Mais lui, lâchant le drap, se sauva tout nu. Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre, et tous les chefs des prêtres, les anciens et les scribes se rassemblent. Pierre avait suivi Jésus de loin, jusqu'à l'intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis parmi les gardes, il se chauffait près du feu. Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort, et ils n'en trouvaient pas. De fait, plusieurs portaient de faux témoignages contre Jésus et ces témoignages ne concordaient même pas. Quelques-uns se levaient pour porter contre lui ce faux témoignage :

A       Nous l'avons entendu dire : Je détruirai ce temple fait de main d'homme, et en trois jours j'en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme...

L        Et même sur ce point, ils n'étaient pas d'accord. Alors le grand prêtre se leva devant l'assemblée et interrogea Jésus :

A       Tu ne réponds rien à ce que ces gens déposent contre toi ?

L        Mais lui gardait le silence, et il ne répondait rien. Le grand prêtre l'interroge de nouveau :

A       Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ?

L        Jésus lui dit :

*        Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel.

L        Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit :

A       Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Quel est votre avis ?

L        Tous prononcèrent qu'il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le rouèrent de coups, en disant :

F       Fais le prophète !

L        Et les gardes lui donnèrent des gifles. Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une servante du grand prêtre. Elle le voit qui se chauffe, le dévisage et lui dit :

A       Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth.

L        Pierre le nia.

D       Je ne sais pas, je ne comprends pas ce que tu veux dire.

L        Puis il sortit dans le vestibule. La servante, l'ayant vu, recommença à dire à ceux qui se trouvaient là :

A       En voilà un qui est des leurs !

L        De nouveau, Pierre le niait. Un moment après, ceux qui étaient là lui disaient :

F       Sûrement tu en es ! D'ailleurs, tu es Galiléen.

L        Alors il se mit à jurer en appelant sur lui la malédiction :

D       Je ne connais pas l'homme dont vous parlez.

L        Et aussitôt, un coq chanta pour la seconde fois. Alors Pierre se souvint de la parole de Jésus : Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. Et il se mit à pleurer.

                                    (Début de la lecture brève)

L        Dès le matin, les chefs des prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le grand conseil. Puis ils enchaînèrent Jésus et l'emmenèrent pour le livrer à Pilate. Celui-ci l'interrogea :

A       Es-tu le roi des Juifs ?

L        Jésus répond :

*        C'est toi qui le dis.

L        Les chefs des prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demandait à nouveau :

A       Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu'ils portent contre toi.

L        Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate s'en étonnait. A chaque fête de Pâque, il relâchait un prisonnier, celui que la foule demandait. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour avoir tué un homme lors de l'émeute. La foule monta donc, et se mit à demander à Pilate la grâce qu'il accordait d'habitude. Pilate leur répondit :

A       Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ?

L        Il se rendait bien compte que c'était par jalousie que les chefs des prêtres l'avaient livré. Ces derniers excitèrent la foule à demander plutôt la grâce de Barabbas. Et comme Pilate reprenait :

A       Que ferai-je donc de celui que vous des Juifs ?

L        Ils crièrent de nouveau :

F       Crucifie-le !

L        Pilate leur disait :

A       Qu'a-t-il donc fait de mal ?

L        Mais ils crièrent encore plus fort :

F       Crucifie-le !

L        Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas. Et après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié. Les soldats l'emmenèrent à l'intérieur du Prétoire, c'est-à-dire dans le palais du gouverneur. Ils appellent toute la garde, ils lui mettent un manteau rouge, et lui posent sur la tête une couronne d'épines qu'ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des révérences :

F       Salut, roi des Juifs.

L        Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s'agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau rouge, et lui remirent ses vêtements. Puis ils l'emmenèrent pour le crucifier, et ils réquisitionnèrent, pour porter la croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire Lieu-du-Crâne ou Calvaire. Ils lui offraient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n'en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. Il était neuf heures lorsqu'on le crucifia. L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs. Avec lui on crucifie deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. Les passants l'injuriaient en hochant la tête :

F       Hé ! toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix !

L        De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux :

A       Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même! Que le Messie, le roi d'Israël, descende maintenant de la croix ; alors nous verrons et nous croirons.

L        Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient. Quand arriva l'heure de midi, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusque vers trois heures. Et à trois heures, Jésus cria d'une voix forte:

*        Eloï ; Eloï ; Lama sabactani ?

L        Ce qui veut dire :

*        Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?

L        Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant :

F       Voilà qu'il appelle le prophète Élie !

L        L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et lui donnait à boire, en disant :

A       Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là !

L        Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.

             (Ici on fléchit le genou et on s'arrête un instant)

Le rideau du Temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, s'écria :

A       Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu !

                                       (Fin de la lecture brève)

 L       Il y avait aussi des femmes, qui regardaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d'autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà le soir était venu ; or, comme c'était la veille du sabbat, le jour où il faut tout préparer, Joseph d'Arimathie intervint. C'était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu. Il eut le courage d'aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate, s'étonnant qu'il soit déjà mort, fit appeler le centurion, pour savoir depuis combien de temps Jésus était mort. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Joseph acheta donc un linceul, il descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le linceul et le déposa dans un sépulcre qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l'entrée du tombeau.

Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, regardaient l'endroit où on l'avait mis.

Présentation des offrandes

Seigneur, nous t'apportons ce pain et ce vin, fruits de la terre, de la vigne et du travail des hommes, signes aussi de nos peines, de nos souffrances et des lourdes épreuves. Au seuil de cette semaine sainte, fais-nous marcher à la suite de ton Fils jusqu'à la joie de la résurrection. A toi louange et gloire pour les siècles des siècles.

Prière sur les offrandes.

Souviens-toi, Seigneur, de la passion de ton Fils, ne tarde pas à nous réconcilier avec toi : il est vrai que n'avons pas mérité ton pardon, mais nous comptons sur ta miséricorde et sur la grâce du sacrifice de Jésus. Lui qui...

Préface.

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t'offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu étemel et tout-puissant, par le Christ, notre Seigneur. Alors qu'il était innocent il a voulu souffrir pour les coupables, et sans avoir commis le mal il s'est laissé juger comme un criminel; en mourant, il détruit notre péché ; en ressuscitant, il nous fait vivre et nous sanctifie. C'est par lui que la terre et le ciel, le peuple de Dieu avec tous les anges ne cessent de t'acclamer en chantant... 

Invitation au Notre Père

Il y a des jours où Dieu nous semble lointain. Il reste pourtant toujours celui qui nous aime et qui nous sauve. En ses mains, avec son Fils, remettons notre vie, et osons lui dire : Notre Père... 

Communion

Parole de Jésus, au soir de son dernier repas : j'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir, car je vous le déclare, jamais plus je ne la mangerai jusqu'à ce qu'elle soit pleinement réalisée dans le Royaume de Dieu.

Heureux tous ceux qui sont invités à partager le repas du Seigneur, aujourd'hui et pour le Royaume qui vient.

Prière après la communion. 

Tu nous as fortifiés, Seigneur, dans cette communion à tes saints mystères et nous te supplions encore : toi qui nous as donné, dans la mort de ton Fils, l'espérance des biens auxquels nous croyons, donne-nous, dans sa résurrection glorieuse, de parvenir au Royaume que nous attendons. Par Jésus...

Bénédiction solennelle

- Dieu votre Père, le Père de toute miséricorde, vous a donné dans la passion de son Fils la plus belle preuve de son amour: qu'il vous aide maintenant à découvrir, à son service et à celui de vos frères, jusqu'où va le don de sa grâce. Amen.

- Il vous a donné de vivre en Jésus qui a subi la mort pour vous sauver d'une mort éternelle : Qu'il vous fasse don de sa vie. Amen.

- Après l'avoir suivi dans les épreuves, puissiez-vous entrer avec lui dans sa gloire de ressuscité. Amen.

- Et que Dieu tout-puissant...