L'amour commence à la maison

 

Si le monde aujourd'hui connaît un tel désordre et une telle souffrance, cela me semble dû à une carence de l'amour au foyer et dans la vie familiale. Nous n'avons pas de temps pour nos propres enfants, nous n'avons pas de temps l'un pour l'autre, nous n'avons pas le temps de nous savourer mutuellement. Si nous pouvions seulement faire passer dans notre vie celle que Jésus, Marie et Joseph vivaient à Nazareth, si nous pouvions faire de nos maisons un autre Nazareth, je crois que dans le monde régneraient la paix et la joie.

L'amour commence à la maison ; l'amour vît dans les foyers, et c'est pourquoi le monde aujourd'hui connaît tant de souffrance et si peu de bonheur. Jésus nous dira, si nous l'écoutons, ce qu'il a dit déjà : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Il nous a aimés à travers la souffrance et la mort pour nous sur la croix ; si nous voulons nous aimer les uns les autres, si nous voulons faire entrer cet amour dans la vie, c'est au foyer que cela doit commencer.

Nous devons faire de nos maisons des centres de compassion et ne jamais cesser de pardonner.

Aujourd'hui, chacun semble emporté par une terrible hâte, par l'anxiété de la croissance, par celle de la richesse, au point que les enfants même n'ont plus de temps pour leurs parents, et que ceux-ci n'ont plus de temps l'un pour l'autre ; c'est au foyer que commence la fracture de la paix du monde,

Les personnes qui s'aiment pleinement et véritablement l'un l'autre sont ce qu'il y a de plus heureux dans le monde. Nous le voyons bien jusque chez les plus pauvres ; ils aiment leurs enfants ; ils peuvent n'avoir presque rien, ou même n'avoir rien du tout, mais ils sont heureux.<![endif]>

L'amour vivant fait mal. Faisant la preuve de son amour pour nous, Jésus est mort sur la croix. Donnant le jour à son enfant, une mère passe par la souffrance. Quand il y a véritablement amour mutuel, il y a nécessairement sacrifice.

Mère Térésa de Calcutta